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 Lions au languedoc [RP] les braves gens n'aiment pas que

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Guillaume
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Guillaume


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Lions au languedoc [RP] les braves gens n'aiment pas que Empty
MessageSujet: Lions au languedoc [RP] les braves gens n'aiment pas que   Lions au languedoc [RP] les braves gens n'aiment pas que Icon_minitimeJeu 1 Avr - 8:51

Izaac a écrit:
L'on suive une autre route qu'eux...

Ben en même temps, si on avait pris le chemin que je t'ai dit, on serait pas là !

Clap !

Arrête de râler !

Il est tard, j'ai faim, j'ai soif, j'ai une pustule de fatigue énorme entre le gros orteil et celui d'à coté, j'ai [...]

Clap !

'Tain de moustiques ! Quel pays ! Des lagunes, des marais, des moustiques, des lagunes des marais, des moustiques ! Pourquoi qu'on a pas pris l'antique Aemilia, Seigneur ?

L'autoroute, c'est dangereux. Tu sais bien... Avec tous ces charriots...

N'empêche !

Clap !


Les mains de l'acariâtre voyageur se claquent une nouvelle fois sur l'aviation militaire locale. Y'avait quelques escargots aussi, mais ceux-là, il les écrasait juste pour le plaisir.

Clap ! Crac ! Clap ! Crac ! Olé......

Comme quoi, le flamenco, ça tient à pas grand chose.

Izaac a écrit:
[on de rod againe]

Comment vous dites ?

Il a un nom de fragrance. A deux écus. on m'a dit qu'il cultivait des lentilles vertes. Qu'il était rentré chez lui.

Le grand chambellan ? Vous lui voulez quoi à Son Eicelença ?


Izaac n'avait pas fait la route pour des nèfles. Certainement. Rencontrer enfin le célèbre double zéro de Septimanie, ça lui ferait du bien. Des jours loin de sa chancellerie genevoise, c'était des dizaines de petits fours qui lui étaient passés sous le nez, des pigeons qu'on n'avait point rôti ni farci de pruneaux. Avec la guerre provençale qui n'en finissait pas, les âneries qu'on disait sur les nœuds nœuds languedociens qu'on voulait vendre aux marseillais ! Ils se disaient trop de choses farfelues. Aller au plus court, à la source, c'était la solution la plus raisonnable. Et le plus court, ça passait par chez Pachillou.

Ohhh rien, une bagatelle. Une affaire de placement usuraire qu'auraient fait quatre citoyens helvétiques à Montpellier, il y a quelques mois. Le monde à l'envers en somme.

Rosedeplantagenest a écrit:
[rp]Qu'on les perturbent dans leur p'tites vies...

Après avoir fuit le Béarn et ses idioties, après avoir parcouru une partie du Royaume, après avoir survécu aux sœurs durant sa longue retraite, elle avait atterri dans cette merveilleuse ville du Puy pour visiter une connaissance.

Elle profitait donc de ces quelques journées afin de faire des emplettes pour sa famille lorsqu’en passant en place centrale elle cru reconnaître une voix…

Cette voix, si hait, pleine de mensonge et de trahison, celle à cause de qui elle était partit de son Béarn natal…

Elle avait deux solutions : Fuir de nouveau ou se trouver face à lui. Le destin ne lui laissa guère de choix….

Les regards se croisent, se reconnaissent, deviennent hautains et les corps mouvant se rapprochent, comme attirés par des aimants.

Rose le toise, mais le respecte pour ses convictions :


« -Chancelier Izaac…Ô nom d’Aristote si je m’attendais à vous voir icelieu… »[/rp]

Izaac a écrit:
[Une place, un petit banc de pierre, une croix dressée sous un chêne vert qu'est plus gris que vert, faute de bourgeons. C'est qu'il est tôt encore dans l'An, et le réchauffement du climat n'est point pour demain]

Izaac lève les yeux de son tablier. Une princesse. Béarnaise. Sourire.


Madame Plantagenest ? Bien le bonjour, Madame Duchesse. Comment vous portez-vous ?

Vous voulez un bout de saucisson ?
Izaac tend la rondelle du bout de son couteau suisse. Célèbre modèle breveté par Rome. Un instant, il hésite.

N'y voyez point une invitation luxurieuse, je vous prie !


Et v'là t'y Izaac qui déballe. Ravi finalement de rencontrer un visage connu. Et p'is en plus, ça fera gagner du temps à la narration, sinon, on va mettre des plombes aux salamaleks. Qu'il est en vacances, donc, que l'air mairin du Puy est bon pour sa goutte, je laisse mon lecteur vérifier sa géographie, qu'il cherche le chambellan Pachillou qu'à un vingt-huit pièce avec bassin dans la région, qu'il s'enquiert sur les affaires provençales, qu'il a entendu dire que la princesse Armoria s'était saisie d'Arles, qu'on lui disait que la résistance de la marquise s'émoussait, que les gênois avaient pris une rouste, que la peste vidaient les duchés sans que les puissants ne se préoccupent de rien d'autre que des grilles de prix et des concours de tir à la corde et se chamaillent pour cinquante deniers qu'il faut ou pas sur le prix de la miche, fixé par l'alinéa 16 petit b du grand 3 de la charte du corpus des coutumes ancestrales du cru... Qu'il faut faire le boulot soi-même, faute de se faire enfumer par un Varden ou un Acar, qu'il a appris en Béarn, qu'il se félicite du retour sans encombre des soldats genevois chez eux, de l'élection aisée du capitaine Mélian du Lys à l'avouyerie de Genève, du retour des hirondelles d'Afrique et des poissons dans le lac.

Pachillou a écrit:
C'était enfin le printemps sur le Languedoc.
Bien sur, pas le même printemps qu'on soit sur une montagne ou au bord de la Méditerranée.
Mais un printemps quand même, la douceur emplissait l'atmosphère des montagnes environnants Le Puy.
Ca verdissait, et avec les pluies ça brunissait aussi. La neige avait fondu depuis belle lurette, ce qui amusait moins les enfants mais redonner de la vigueur au coeur des amoureux.
Lui, il était revenu après des affaires rondement menées en Lyonnais-Dauphiné. Affaires passionantes, certes, mais il avait pris la poussière, toujours enfermé dans le même salon depuis un mois.

Pour lui, la nature renaissante avait un goût de vacances bien méritées, alors que le monde s'affairait autour de lui.
Elections municipales, élections comtales, paix, guerre au Sud et à l'Est, à l'Ouest, rien de nouveau ?

Pour le moment, il n'avait pas envie de s'occuper de tout ça. Juste une envie de pêcher, de naviguer sur son lac ponot, de taquiner son goujon ponot, en respirant son air ponot ; et pourquoi pas faire une sieste au milieu du lac.

Mais v'la t'y pas que sur le chemin vers le lac, sur un banc en pierre, sous un chêne vert plutôt gris, v'la t'y donc pas qu'il voit une tête bien connue.
De fines moustaches tournées vers le ciel , un regard vif et taquin : pas deux n'avaient cette tronche singulière.
C'était Izaac, le chambellan genévois, personnage sulfureux à la plume cynique et délicate.
Il faisait la cour à une dame, du moins le semblait-il.


Ola cher ami !Eh bien quelle surprise de vous voir dans mon pays ! Posé là, tel un sage sous son arbre de connaissances, avouez que l'image est guillerette !
Quel bon vent vous amène ici ? Vous visitez le Velay ? Ou vous cherchez les bonnes tables ?
Je me ferai un plaisir de vous mener dans les bons coins ; mais là je pensais plutôt me délasser à la pêche.
Un petit tour en barque ça vous dit ?


Puis, se rendant compte de sa goujaterie, il s'empressa de rectifier le tir et de se présenter à la dame :

Dona, je suis Pachillou, ponot de mon état et diplomate languedocien. A qui ai-je l'honneur ?
Et souhaiteriez-vous nous accompagner sur le lac ?


Pachillou emplissait ses poumons de ce bon air frais des antiques Arvernes, et se dit que ça lui ferai plaisir de discuter de choses moins sérieuses avec des gens croisés par hasard.
Il est en vacances, bordel !

Rosedeplantagenest a écrit:
[rp]Le sourire la prend légèrement au dépourvu mais elle y respond avec franchise lorsqu’il la reconnaist.

« -Je me porte à merveilles je vous regracie, et vous mesme ? »

Contre toute attente de la jeune femme, il luy offrit un bout de…de truc qu’elle ne connaissait poinct. Hésitante l’espace d’une infime seconde, elle accepte par politesse, sans savoir ce qu’elle allait gouster.

Estrange petite rondelle qu’elle observe de ses mirettes émeraude avant de le remercier puis de rire aux propos de l’ancien ennemi.


« -Icelieu, ou nous ne sommes que nous deux, je vous promets de ne poinct faire d’amalgame sur ce ….présent »

Elle s’installe alors à ses cotés et voit arriver un nouvel homme inconnu pour elle. Elle escoute l’échange et incline son visage lorsque le chambellan s’adresse à elle, amusée de voir une réunion de diplomates…

« -Excellence, je suis ravy de fayre enfin vostre illustre connaissance. Je suis Rose Deldor de Plantagenêt, Ambassadrice Royale près de l’Ecosse… »

Elle déballera son CV à un autre moment, ca tombe bien, elle comptait aller visiter leur chancellerie…

"-Au lac? Avec le plus grand des plaisirs!"[/rp]

Izaac a écrit:
[Au lac]

Après le souper, nous fûmes nous asseoir sur la grève en attendant le moment du départ. Insensiblement la lune se leva, l'eau devint plus calme. Nous gardions un profond silence. On se demande bien pourquoi. Le bruit égal et mesuré des rames m'excitait à rêver. Le chant assez gai des bécassines, me retraçant les plaisirs d'un autre âge, au lieu de m'égayer, m'attristait. Peu à peu je sentis augmenter la mélancolie dont j'étais accablé. Un ciel serein, les doux rayons de la lune, le frémissement argenté dont l'eau brillait autour de nous, le concours des plus agréables sensations, rien ne put détourner de mon cœur mille réflexions douloureuses.


Ça mord ici ?


Splendeurs et misères des plumitifs... Je me délecte et me pourlèche de ces illusions perdues, dans laquelle je suis plongé. Le tourbillon des déplacements, l'enchaînement des scènes, l'ivresse à faire circuler les personnages d'un bout à l'autre des l'Aristotélité, et tout cela sans jamais perdre de vue l'implacable mécanique qui va broyer ce petit con d'Izaac, l'inexorable de sa pitoyable tragédie. Rome le hait, Rome aura sa peau. Trois longues années déjà. D'un petit chemin creux où il rencontra la crinière léonine, où encore il devint chancelier de Genève et juge de la confédération helvétique pendant de longs mois. Izaac observait ses deux camarades de bac à sable, plénipotentiaires comme lui.

Ne trouvez-vous pas que ces illusions de bavardages diplomatiques, sont quelque chose comme un tombeau – aux allures de fosse commune - pour tous les prétendants et prétendus négociateurs qui n'ont rien à négocier, des plumitifs à vomir, des faiseurs de feuilles à louanges ?

Le conservateur... celui-là se désole hautement de la peste qui vide les royaumes. C'est pourtant un mal-vivant qui gagne sa vie à dire du mal de toutes les pièces et de tous les livres ; il hait quiconque réussit, comme les eunuques haïssent les jouissants ; c'est un de ces serpents qui se nourrissent de fange et de venin ; c'est un folliculaire. Izaac, lui, était un homme de l'ancien temps, un réformeur comme disait l'écossais. Naïf et dépassé par ceux qui présidaient aux affaires.


C'est pas une truite rousse là ? Foutre de Deos, Pachillou, vous n'auriez pas une canne et une mouche ?

Pachillou a écrit:
[Au chêne vert mais gris]

« -Excellence, je suis ravy de fayre enfin vostre illustre connaissance. Je suis Rose Deldor de Plantagenêt, Ambassadrice Royale près de l’Ecosse… »

Enchanté de faire votre connaissance Eicelença ! Ambassadrice Royale, vous m'en direz tant ! Vous me faites l'honneur de votre présence ici !
Eh bien nous voici donc une belle brochette de diplomates prêts à naviguer sur une surface d'eau comme on les aime : calme et sans vague !


[Sur le lac]

Alors que ces trois là marchaient sur un sentier qui les menait au lac, la nuit tombait déjà. Le ciel était magnifique à contempler : une lune grosse et lumineuse, et les étoiles qui bougeaient en tous sens, pour le bonheur des astrologues qui aimaient résoudre les énigmes qu'ils s'inventaient eux-mêmes...au diable les païens !

Ils avaient embarqué, sans accroc, la barque étant suffisamment grande pour porter toute une famille de bons aristotéliciens prospère et fertile (5 ou 6 gosses) ; et Pachillou ramait, tout en se laissant emporter dans une douce torpeur au rythme des clapotis et des rames claquant légèrement l'eau.

Il n'était pas le seul à divaguer : voilà qu'Izaac rompit le silence, sur un ton apparemment tristoune :


Citation :


Ne trouvez-vous pas que ces illusions de bavardages diplomatiques, sont quelque chose comme un tombeau – aux allures de fosse commune - pour tous les prétendants et prétendus négociateurs qui n'ont rien à négocier, des plumitifs à vomir, des faiseurs de feuilles à louanges ?


La question tombait comme un cheveu sur la soupe ! Que voulait-il dire exactement ? Pachi ruminait la question quelques longues secondes avait de tenter une réponse, qui de toute façon n'aurait convaincu ni lui, ni son homologue :

Je...euh...ne sais pas ! Voulez-vous parler de ses vils flatteurs perruqués, ne passant qu'à se gaver aux réceptions en dissertant sur la guerre ou la peste ? Ou du diplomate convaincu de sa mission, s'y donnant corps et armes ?

Pachi se demandait en fait si la question d'Izaac demandait véritablement une réponse, ou si en vérité il n'avait pas pensé un peu trop haut. Comme pour conclure, Pachi fit tomber cette phrase, comme une lourde pierre dans un ruisseau :

Vous me paraissez un tantinet mélancolique Excellence !

Mais l'Excellence en question s'intéressait maintenant aux poissons, et l'envie subite de pecher lui prenait :

Citation :


C'est pas une truite rousse là ? Foutre de Deos, Pachillou, vous n'auriez pas une canne et une mouche ?


Bien entendu, je n'attrape pas les poissons à la main. Tout l'attirail est sous votre banc : servez-vous ! Moi je continue de ramer..

Pachillou sourit alors à Dona Rose de Plantagenest. Dans la crainte que celle-ci s'ennuie, il essaya de la faire entrer dans la conversion :

Et vous, Eicelença, que pensez-vous des propos de notre ami genévois ?

Izaac a écrit:
Plouf !

Rosedeplantagenest a écrit:
[rp]Et voici donc comment la jeune femme se retrouva au Lac…Lac dont elle ne connaissait mesme pas le nom mais cela ne la gênait guère.

Bref, elle allait répondre au chambellan quand Izaac repartit dans un de ses délires que luy seul pouvait comprendre…Se retrouvant bouche bée, elle fut soulager d’entendre Pachillou respondre et l’embarquer dans sa compréhension qui ressemblait à la sienne d’ailleurs.

Fort heureusement les hommes qui l’accompagnaient, soit dit en passant de haut dignitaires comme elle, se mirent à papotter pêche…Elle commença à se demander pourquoi elle avait accepter de venir quand finalement cela se mict à l’amuser.

Elle-mesme joua au poisson en ouvrant et fermant la bouche avant de finalement respondre au chambellan :


« -J’ai comme l’impression que nostre ami est en manque de soirée mondaine… »

Elle sourit, amusée à ses propos, en appréciant la ballade sur la barque, observant Izaac en train de pêcher quand tout à coup…..

PLOUFFFF

Horrifié, elle jeta un regard au Chambellan en poussant un petit cri strident.


« -Au nom d’Aristote, il va se noyer ! »

La barque bougeait en tout sens et Rose s’agrippait au poinct de blanchir ses phalanges.[/rp]
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