[Guide] Formation et préparation du Clergé

---fromFRnorv a écrit:: Les clercs sont choisis dès l'enfance.Ils sont en théoriesbtous libres.Tonsurés très jeunes, ils sont envoyés à l'église cathédrale ou à l'église importante la plus proche(en général une église possédant des fonds baptsmaux) où ils sont préparés aux ordres majeurs. Cela signifie que chaque cathédrale et chaque église doivent avoir au moins une institution scolaire. Dans la plupart des cas, l'éducation doit se limiter à un apprentissage de type artisanal, effectué dans l'entourage immédiat du clerc desservant l'église paroissiale. C'est là une méthode qui remonte au VIe siècle. Pour le pape HonoriusI (625-638) les philosophes et les grammairiens sont vains contre la parole du Christ.
Une fois leurs études ou leur formation achevée, les candidats à la prêtrise se présentent à l'évêque pour être ordonnés. En théorie, il existe un processus d'élection.Celui-ci fonctionne en Italie où, au VIIIe siècle, lers diacres et les prêtres plébanes sont désignés par les autres clercs de la paroisse, parfois même avec l'assentiment des fidèles.Ils présentent à l'évêque une pétition rédigée par les clercs et les fidèles ayant participé au choix et confirmant que la procédure a bien été suivie. Pour les églises privées, la procédure est identique mais la lettre de pétition, cette fois est rédigée par le fondateur ou ses héritiers.
Vient ensuite l'ordinatio, c'est à dire l'installation dans l'église.Qu'il s'agisse d'une église baptismale ou d'un simple oratoire, l'intervention de l'évêque est essentielle du point de vue sacramentel. Du point de vue administratif, les choses diffèrent selon qu'il s'agit d'une église privée ou non.Si l'église appartient à un laïc, c'est lui qui rpocède à l'ordinatio après que l'évêque vérifie l'idonéité du candidat.
Les prêtres desservant les plèbes et les oratoires publics prêtent serment à l'évêque en vertu duquel ils lui doivent obéissance.Ils s'engagent également à lui verser un tribut qui est en fait un cens, dû pour la jouissance de l'église et de ses biens. Les prêtres vont chaque année, prendre les saintes huiles auprès de l'évêque qui les a consacrées. L'évêque doit administrer la confirmation dans les églises baptismales au cours de l'une de ses visites pastorales. Tous les autels du diocése, sont consacrés par l'évêque du lieu qui, de plus, fournit les reliques.

Source: L'Eglise et la société en Occident, Feller L.

Voici mes chers frères un petit résumé sur la vie des prêtres. Je pense pouvoir au plus vite écrire quelques chose sur la vie liturgique.
De plus, ces propos nous indiquent les choses manquantes à l'heure actuelle. Je sais que les écoles se développent mais sont-elles religieuses?
La place de l'évêque est importante dans les société médiévales. Où en est-on?
Enfin , un point que j'avais déjà souligné il y a quelque temps, les cathédrales...
Frère Norv

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Les enseignements pouvaient se donner aussi dans les école des abbayes. On apprend à lire-les lettres, les yllabes, puis les mots-vient ensuite l'écriture-l'élève doué apprend d'abord l'écriture cursive, puis fait un stage au scriptorium à l'abbaye où on lui enseigne les écritures en usage; dès qu'il connait les lettres, on lui remet le premier livre, le psautier, que l'on apprend par coeur en l'écrivant. cela prenait parfois deux ans ou trois. L'enseignement élémentaire compoirte le chant-le maitre chantait la mélodie que les élèves répétaient ensuite-et le calcul élémentaire.
Ce niveau atteint, venait ensuite, pou ceux qui en étaient capables, l'étude du latin. L'élève pouvait s'aider d'un traité de grammaire ou de glossaires. Pour achever son enseignement secondaire, il fallait à l'élève apprendre à lire le latin, c'est-à-dire connaitre les accents et les pauses, connaissances indispensables pour exécuter convenablement les chants d'Eglise. Bien entendu, l'enseignement ne s'arrête pas au secondaire, il existait des écoles d'études supérieures, tant monastiques qu'épiscopales.Ce niveau visait exclusivement à une meilleure intelligence des saintes écritures, ou a donner à l'intéressé des notions dans les secteurs utiles à la liturgie ou d'autres aspects fondamentaux de la vie religieuse. Il s'y ajoute des notions de comput-calcul des fêtes ecclésistiques, et par-dessus tout de Pâques-parfois d'astronomie et de médecine.

source: Le haut Moyen Age, Dhont J. et Rouche M.
Frère Norv

Déplacé et Mise en Guide par Don Camillo.

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