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 Communications de la Chancellerie du Béarn

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Guillaume
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Guillaume


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MessageSujet: Communications de la Chancellerie du Béarn   Communications de la Chancellerie du Béarn Icon_minitimeMer 24 Mar - 15:53

Ingenue a écrit:
Citation :
Citation :
    A Genève, aux Genevois, à ses représentants politiques et diplomatiques, à l’Avoyer Geoffroy de Villers, à tous ceux qui liront ou se feront lire la présente,

    De nous, Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn,
    Au nom de notre Comtesse, Agnès de Saint Just,


    Au 18 Février 1458, le Canton de Genève et le Comté du Béarn, tous deux désireux de voir s’instaurer une paix durable entre leurs deux provinces et ce après des mois de guerre d’usure et de longues et âpres négociations, ratifiaient un Traité de Paix.

    Les termes énoncés par chacune des parties contractantes comme conditions à la signature dudit traité étaient les suivants:

    -Le Béarn, par l’entremise de sa Grandeur Agnès de Saint Just, se devait de déclarer Yohann65, assassin de l’avoyer Petitced et grand pilleur devant l’Eternel, indésirable en ses terres.
    -Genève, par l’entremise de l’Avoyer Geoffroy de Villers, avait consenti à présenter dans une lettre des excuses publiques au Béarn et ses sujets. La dite lettre devait réparer les torts causés au Béarn que Genève n’avait pas traité lors de cette guerre comme un belligérant, comme un ennemi à part entière, en ne se conduisant pas avec l’honneur qu’une guerre entre deux états exige, en envoyant des troupes en bandes armées plutôt qu’en armée régulière et n‘ayant pas publié en nos terres une déclaration de guerre en bonne et due forme.

    Précisons que l’interdiction du Lion de Juda sur les terres Genevoises étaient à l’initiative seule de l’Avoyer Geoffroy de Villers et de son Conseil, interdiction à laquelle nous ne nous sommes pas opposés estimant que c’était là une affaire de politique interne à Genève, mais que nous n’avons pas appelée de nos vœux.

    D’aucuns auraient pu croire que l’apposition de nos sceaux respectifs scellait là le début d’une concorde -et sinon d’une amitié- d’un respect sincères entre le Canton de Genève et le Comté du Béarn.
    D’aucuns auraient pu croire que les tensions et langueurs diplomatiques ne seraient plus désormais.

    Ce ne fut malheureusement pas le cas. Le Béarn a à déplorer en ce jour de nombreux camouflets diplomatiques de la part du Canton Genève par l‘entremise de sa gouvernance actuelle.

    Premièrement, si le Béarn tint ses engagements, à savoir déclarer Yohann65 indésirable en ses terres en prémisse et condition à la ratification du traité de paix, ce ne fut pas le cas de Genève.
    Nous attentons toujours, en ce jour de 23 Mars 1458, plus d’un mois après ratification du Traité de Paix liant nos deux provinces, cette lettre d’excuses publiques à l’intention du Béarn que l’Avoyer Geoffroy de Villers consentit à écrire et à faire connaitre au moment des négociations.
    Si nous n’avons pas exigé cette déclaration publique avant de ratifier le traité qui en dépendait, c’est bien parce que nous avions toute confiance en la bonne foi de l’Avoyer Geoffroy de Villers et qu’avait été porté à notre connaissance la situation délicate dans laquelle le Canton de Genève se trouvait alors.
    L’Avoyer Geoffroy de Villers a clairement pointé notre erreur et notre excès de confiance en sa personne par un dédain avéré de la promesse qui nous avait été faite et qui n‘a toujours pas été honorée à ce jour.

    Secondement, nous savons de source sûre que jamais encore le Traité de Paix dument ratifié par nos deux contrées au 18 Février 1458 ne fut publié en terres genevoises alors que tous en Béarn eurent portés à leur connaissance le désir de paix commun et assumé du Comté du Béarn par la publication immédiate dudit traité en nos terres et en salle des Grands Feudataires du Royaume de France à sa signature.

    Enfin et pour finir, malgré notre insistance et moultes relances épistolaires quant à la publication de ce traité commun et de la promesse faite par Geoffroy de Villers, nous avons dû faire face au mutisme implacable de Genève. Alors que les intervenants au cours des négociations furent multiples, si bien que nous ne savions à quelle parole nous fier tant celle-ci différait d’un acteur diplomatique genevois à l’autre, les autorités genévoises ayant pouvoir décisionnaire se muraient elles dans le silence, qui perdure depuis que nous avons quitté la table des négociations.

    En conséquence et par la présente nous, Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn, au nom de sa mirificente Grandeur, Agnès de Saint Just, rompons le Traité de paix qui liait le Béarn à Genève, mais restons ouvert à toute proposition de négociations et de paix émanant d‘une éventuelle nouvelle gouvernance.


    Per la nouste Comtessa, per lo nouste Biarn !


    Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn.
    Communications de la Chancellerie du Béarn Img-221403ht2w2




    Communications de la Chancellerie du Béarn Signature2xq
    Comtessa du Béarn.
    Communications de la Chancellerie du Béarn Bearnjaunehd9

Citation :
Dans le plus grand souci de rétablir la paix et la concorde entre leurs Peuples, les autorités du Comté de Béarn et de la République Souveraine de Genève proclament que:

Art. I
Le Comté de Béarn et la République de Genève s'engagent à ne plus se combattre et à régler leurs différends futurs par le dialogue. Les demandes d'un des deux contractants à l'autre seront considérées avec le plus grand respect par ce dernier et il lui sera courtoisement répondu.

Art. II
La République de Genève et le Comté de Béarn reconnaissent mutuellement l'intégrité de leurs territoires tels qu'ils se trouvaient avant le conflit qui les opposât. Un traité engageant une tierce partie et entrainant une modification de frontière d'une des deux hautes parties contractantes provoquera automatiquement la reconnaissance par les deux parties des frontières ainsi redessinées.

Art. III
La République de Genève s'engage à remettre au Comté de Béarn toute somme d'argent qu'elle réussira à récupérer auprès de la Compagnie des Reitres Suisses pour un montant maximal de 50 000 écus. Aucune indemnité ne sera versée par aucune des deux parties.

Art. IV
Yohann65, ancien curé de Genève et assassin de l'Avoyer Petitced, restera indésirable en terre de Béarn tel que consacré par la proclamation comtale du 27 janvier 1458. (Annexe I)

Art. V
Le Lion de Juda, organisation ayant commis moult crimes en Béarn et ailleurs, restera indésirable en terre de Genève tel que consacré par la loi cantonale du 28 janvier 1458. (Annexe II)

Art. VI
Tout manquement à un des articles du présent traité est reconnu comme cause légitime de guerre et rendra l'entièreté de ses dispositions caduques.

Art. VII
Le présent traité pourra être réformé en tout temps à la demande d'une des deux parties contractantes avec l'assentiment express de l'autre.

Signé à Genève le 18ème jour du mois de février de l'an 1458.

Pour le Comté de Béarn

Agnès de Saint Just, Comtessa do Biarn
Communications de la Chancellerie du Béarn Bearnvertez3

Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn
Communications de la Chancellerie du Béarn Img-221440a3mic

Pour la République Souveraine de Genève
Communications de la Chancellerie du Béarn Geneve11 Geoffroy de Villers, Avoyer de la République de Genève.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

ANNEXE I

Citation :
Béarnaises, Béarnais,

Et à tous ceux qui auront, liront ou se feront lire la présente,

Saludi e Patz !

Etant entendu que l'adage "Mieux vaut tard que jamais" prend tout son sens en la circonstance,

Nous, Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just dicte Gnoia, Comtessa du Béarn,

Annonçons déclarer par la présente le triste Sire Yohann65, persona non grata sur l'ensemble des terres du Béarn.

Que sa présence, initiale d'un conflit qui aura marqué le Béarn et les Béarnais en sa chair, n'est ni souhaitée, ni souhaitable.

S'il venait au sus-cité, une envie malvenue de revenir fouler les chemins du Béarn ou d'errer dans les rues de nos bonnes villes, qu'il soit su qu'il serait immédiatement mis aux fers, mis en procès pour le motif de Trahison puis, une fois jugé, reconduit à l'une de nos frontières sans autre préavis que celui-ci.

Que cela fut dit ! Que cela soit su !

Faict à Pau, vingt septième jour de janvier de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante huit.


Communications de la Chancellerie du Béarn Signature2xq
Communications de la Chancellerie du Béarn Bearnjaunehd9

ANNEXE II

Citation :
Communications de la Chancellerie du Béarn Decret13
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