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 [Guide] Moyen age et religion.

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ARTMANIAK du Doubois
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MessageSujet: [Guide] Moyen age et religion.   [Guide] Moyen age et religion. Icon_minitimeMer 16 Sep - 13:12

[Guide] Moyen age et religion. Noblessenoire

Introduction
Au début du Moyen Âge, la foi religieuse était déjà profonde et bien ancrée chez les chrétiens européens. Malgré une tendance à générer un certain fanatisme, elle ne s'exalta que rarement jusqu'à la violence. Les choses changèrent cependant à mesure que grandissait et s'étendait la menace de l'Islam...

L'expansion du christianisme
A partir de l'an 100 de notre ère, les conversions au christianisme au coeur même de l'Empire romain alarmèrent les dirigeants impériaux. Sous le règne de Néron, la persécution et la persécution s'effectuait à une cadence vertigineuse. Le théologien Origène qui s'était castré pour ne pas succombait au péché de chair écrivait alors : « La foi en Jésus Christ s'assoit, se nourrit et s'étend sur des montagnes de martyrs ». La logique et la morale de la pensée gréco-latine ne pouvait comprendre la chrétienne. Alors que les Romains se livraient avec délice au paganisme, l'empereur Constantin Ier fut frappé par une vision, et se convertit subitement au christianisme. En fait ce césar se souciait moins de ses convictions que d'une opportunité diplomatique.

Le Bien contre le Mal
Dans ce bouillon de culture très particulier que fut le Moyen Âge, bourré de fantaisies démoniaques et de visions angéliques, deux acteurs tiennent un rôle de premier plan : Dieu et Satan. Deux antithèses mères de tous les excès entre ferveur et exaltation. Hors le Ciel ou l'Enfer, point d'alternative au genre humain en cette période sombre. Sauver son âme tel était l'objectif. Pourtant au début des invasions barbares, Dieu était craint, ses colères étaient redoutées, mais finalement en quittant l'époque mérovingienne, le Dieu exercant les châtiments est progressivement devenu un Dieu bienfaiteur incarnant le Bien, et Satan est devenu la personnalisation du Mal.

La croisade contre les albigeois
La ferveur religieuse fut le grand symptôme du Moyen Âge, à la chute de l'Empire romain, le christianisme apparaissait comme une religion jeune et vigoureuse. Un processus d'expansion soumis à des évolutions du point de vue dogmatique et spirituel, lui donnait un beau dynamisme. Cependant les hérésies et les schismes florissaient et se multipliaient. L'un des plus dangereux schisme était sans doute l'arianisme qui niait la divinité du Christ. L'une de ces hérésies fut celle des bogomiles de Bulgarie, et qui s'étendit jusqu'à l'Occident. Ce fut alors une grave crise religieuse en France qui vit s'affronter l'Église catholique aux Cathares et aux Albigeois. La croisade entreprise par la papauté contre l'hérésie cathare fut commandée par l'ambitieux Simon de Montfort. Les armées papistes ravagèrent l'Aquitaine, entraînant des milliers de victimes et détruisant la culture la plus raffinée de l'époque : la civilisation occitane issue du mythe de la chevalerie, de l'honneur chevaleresque et de l'amour-courtois, honorée par les troubadours.

La justice au Moyen Âge
L'époque médiévale vit la coexistance de deux concepts en matière de justice :
Le premier se réclamant du droit romain, il s'agit de celui des rois et de l'Eglise, qui, après la chute de l'Empire et la christianisation des barbares incarnait l'antique prestige de Rome. Le Droit romain consistait en l'application de la justice en vertu de lois et décrets écrits : La loi des Douze Tables de l'ère républicaine tout d'abord, puis les lois plébiscites ou codes, à l'époque de l'Empire. Les Romains avaient adopté la manière des Athéniens de rendre la justice.
Le second est celui du peuple et des seigneurs sur leur fief qui désirait établir leur justice sans rendre de compte, ce mode de justice dérive des principes du droit germanique Par essence, la justice germanique était très simpliste : le seigneur se réservait le droit d'infliger des châtiments à ses sujets, en application de vagues concepts issus d'antiques traditions. Cependant aucune loi n'était rédigée.L'exercice du droit germanique des seigneurs féodaux était réparti selon trois niveaux :
La haute justice, qui donnait pouvoir de vie ou de mort et l'octroi de l'utilisation de la torture ainsi qu'à la saisie des biens.
La moyenne justice se limitait à punir des délits qui n'impliquaient pas la peine de mort mais pouvaient conduire à de lourdes condamnations.
La basse justice était restreint au châtiment des serviteurs dépendant du seigneur.

Justice et châtiments
Les concepts de droit romain et de droit germanique se heurtèrent au cours des siècles, de nombreux châtiments physiques refirent leur apparition en Europe. La principale nouveauté introduite en Europe fut l'ordalie, il s'agit d'un système visait à démontrer la culpabilité ou l'innocence de l'accusé. Cette pratique barbare consistait à soumettre l'accusé à une épreuve difficile qu'il devait surpasser pour prouver son innocence. Parmi les plus courantes : la bassine d'huile bouillante dans laquelle l'accusé devait plonger une main et la ressortir indemne ou celle des braises de charbon chauffées qu'il devait se saisir sans se brûler... Evidemment dans la majorité des cas, l'accusation était suivie par l'exécution capitale. L'Eglise ne fit rien pour éradiquer ces pratiques brutales, bien au contraire, elle les développa avec dextérité. Une variante de l'ordalie fut celle du « jugement de Dieu » : l'accusateur affrontait l'accusé dans un combat mortel. Les femmes et les nobles pouvaient choisir un champion pour les représenter. Une autre pratique fut celle de l'écartèlement. Le prisonnier, après avoir été pendu, décapité, lapidé, ou criblé de flèches, était mis en pièces : chacun des « morceaux » était exposé publiquement.

Le Tribunal d'Inquisition
L'Inquisition était chargée dès le XIIIeme siècle de réprimer l’hérésie dans certains États catholiques. Les premiers inquisiteurs connus, deux moines de l'ordre de Cîteaux lors de l'hérésie cathare. C'est en 1231 que le pape Grégoire IX créa Le Tribunal d'Inquisition, placé sous le contrôle de l'ordre des Dominicains. D’abord présentée comme un organisme judiciaire temporaire, l’Inquisition a été transformée en établissement régulier et permanent par les conciles du Latran (1215) et de Toulouse (1229). Toute personne pouvait être poursuivie sur simple dénonciation, l’essentiel pour les juges étant d’obtenir l’aveu des inculpés, ce qui, à partir de 1252, les amena à utiliser la torture. Par son action brutale, elle fut aussi utilisée pour combattre d’autres formes d’hérésie, pour réprimer la sorcellerie, pour persécuter les non-chrétiens ou jugés tels. Au XVe siècle, les progrès de la centralisation royale firent peu à peu tomber en désuétude les tribunaux d’Inquisition en France.

Sorcellerie et satanisme
En cachette, on pratiquait l'envoûtement et l'exorcisme. On croyait au pouvoir des talismans, amulettes, ou des philtres. La justice civile et religieuse ne tarda pas à mener une lutte féroce contre ces pratiques. Le satanisme se réfère à un maître, Satan ; c'est une religion qui s'oppose ouvertement à la chrétienté. Mais à cette époque, on ne fit pas de distinction entre sorcellerie et satanisme. Même l'herboristerie pouvait être considérée comme une hérésie.

Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
La tradition raconte qu'après avoir été décapité en Judée, les restes de Saint Jacques le Majeur, apôtre du Christ, auraient été amenés dans le plus grand secret sur la côte de Galilée. De là, on suppose qu'ils furent embarqués pour la Galice extrémité de la péninsule ibérique. Un culte primitif local entretint et perpétua la mémoire de cet événement, tenant secrète la sépulture jusqu'à sa découverte au IXème siècle. La nouvelle se répand alors dans le monde chrétien de l'Europe de manière vertigineuse enflammant les esprits, exaspérant la foi de tous. Un engouement pour ce nouveau culte apostolique va drainer des foules pèlerines en quête « d'extraordinaire ». Des hommes se mettent en route, à pied par les sentiers et les chemins peu sûrs, traversant rivières impraticables et denses forêts au mépris de tous les dangers. Les pèlerins d'Europe se retrouvent en France et traversent notamment le col de Ronceveaux (la Chanson de Roland). L'élan de la Reconquista espagnole donnera de l'ampleur au pèlerinage.

Les croisades
Bénie par le pape et conduite par les monarques des royaumes chrétiens, cette aventure devait représenter tout ce que l'esprit médiéval avait de bon en lui. Huit croisades au total, où s'impliquèrent tous les états (clergé, noblesse, bourgeoisie et université), toutes castes confondues. Forgerons, tanneurs et artisans équipèrent les Croisés, les travailleurs de chantiers navales fournissaient les navires pour traverser la Méditerranée. Les femmes confectionnaient vêtements, couvertures, et brodaient avec ferveur les bannières, enseignes et fanions qui devaient arborer les champs de bataille, de nombreuses femmes de la Cour suivaient la reine qui accompagnait parfois son royal conjoint. Et la hiérarchie du clergé priait depuis les plus hautes cathédrales aux modestes chapelles. Les multiples campements devant les cités assiégées étaient en proie à une dévotion particulièrement atroce. Ainsi, après la mise à sac de la Palestine, Raoul de Caen, chroniqueur de la Première Croisade écrivait : « A Maarat, les nôtres firent cuire les païens adultes dans des marmites et embrochèrent les enfants pour les manger rôtis. » Certains prêtres musulmans qui savaient où se cacher la Sainte croix du Christ furent torturés, des Juifs étaient enfermés dans leur synagogue et y brûlèrent vifs. Ces entreprises démesurés étaient principalement menés par les Francs qui perdirent durant les Croisades plus d'hommes que tous les autres pays Chrétiens réunis.
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MessageSujet: Re: [Guide] Moyen age et religion.   [Guide] Moyen age et religion. Icon_minitimeJeu 18 Mar - 18:51

je pense que pour bien clarifier les choses nous devons tous parler le même langage. Pour celà voici quelques définitions simples autour de l'Eglise. J'exclu volontairement tout ce qui touche au dogme Smile



Les bâtiments :
cathédrale : l’église de l’évêque.
abbatiale : église dans un monastère.
basilique : église prestigieuse ( ancienne, reliques importantes ).
chapelle : petite église ou le service religieux n’est pas régulier ou partie annexe d’une église

Le clergé
Les clercs au service de Dieu forment le clergé :
ceux qui vivent au milieu des fidèles forment le clergé séculier. L’évêque dirige le diocèse qui est formé de plusieurs paroisses ayant à leur tête un curé ;
ceux qui vivent en suivant une règle (abbés et moines) constituent le clergé régulier. Au sommet, le pape (= évêque de Rome) est élu par les cardinaux.

Les "nouveaux ordres"
Au XIIIème siècle, apparaissent de nouveaux ordres qui vivent de la mendicité , d’où leur nom de mendiants dont l’ordre des Franciscains fondé par François d’Assise (1182 – 1226). Ces religieux parcourent les villes pour dire la parole divine (= prêcher ou prédicateur) et enseigner.


L'EGLISE ET LE PAPE
On appelle Eglise l'ensemble des chrétiens, sans distinction de naions. L'Eglise de France n'était donc qu'une portion de l'Eglise catholique, c'est-à-dire universelle ; elle avait la même organisation que les autres pays catholiques.
Son chef était le Pape, évèque de Rome, successeur de Saint Pierre, choisi d'ordinaire parmi les prélats italiens. Rome, qu'on appelait le Saint Siège apostolique, était la capitale de la chrétienté et la résidence du Pape.
Cependant, en 1309, le pare Clément VIII, ancien évèque français, vint s'établir à Avignon : les Papes y restèrent pendant presque tout le XIVème siècle (1309 - 1378) ; et même après qu'ils furent retournés à Rome, il y eut encore pendant cinquante ans, deux papes, l'un à Rome, l'autre à Avignon.


LES DIOCESES
Le pays était divisé en diocèses, chacun gouverné par un évèque, qui résidait dans la ville chef-lieu et commandait à tous les prêtres et à tous les fidèles de son diocèse.
L'évèque était élu par les prêtres de la ville chef-lieu, les chanoines, qui vivaient réunis, organisés en une congrégation appelée le chapitre. L'évèque et la plupart des chanoines sortaient de familles nobles.
Les diocèses étaient détendue très inégale, car ils correspondaient aux territoires des anciennes cités romaine. Dans le midi, où les cités étaient rapprochées et n'avaient qu'un petit territoire, les diocèses étaient nombreux et petits, Agde n'avait que 20 paroisses. Dans le nord, où il y avait eu peu de cité romaines, les diocèses étaient grands, Rouen avait 1370 paroisses. Au XIVème siècle, les papes d'Avignon créèrent plusieurs évêchés nouveaux, mais seulement dans le midi.


LES PAROISSES
Il n'y avait d'abord d'églises que dans les villes. Peu à peu (du Vè au IXè siècle), les évêques, les moines et les grands propriétaires construisirent des églises dans les campagnes, à portée de leurs paysans.
A chaque église fut attaché un prêtre chargé d'administrer les sacrements aux fidèles ; le territoire dépendant d'une église s'appelait une paroisse.
L'organisation des paroisses de France n'a presque pas changé depuis le Moyen Age.



LES COUVENTS
Les moines qui avaient d'abord été des solitaires retirés au désert, fromaient, dès le IV siècle, des congrégations ; ils vivaient dans des couvents établis d'ordinaire dans quelque vallon tranquille en dehors des routes battues. Ils étaient soumis à une règle et obéissaient à un abbé élu par eux, d'où le nom d'abbaye donné aussi à leur demeure. En France, tous les couvents suivaient la règle créée au VIème par Saint Benoit ; ils étaient bénédictins. Tous avaient été fondés à la campagne sur des domaines que leur avaient donnés les rois ou les seigneurs.
Chaque abbaye était indépendante ; elle était gouvernée par l'abbé et le chapître, ou l'assemblée des moines. Mais la plupart possédaient des domaines où elles envoyaient quelques moines gouvernés par un prieur, qui formaient un petit couvent subalterne nommé prieuré.


LES ORDRES
Au XIè siècle le désordre s'était glissé dans la plupart des couvents, et les moines avaient cessé de pratiquer la règle. De pieux ecclésiastiques, parmi lesquels l'Eglise compte des Saints, fondèrent ou réformèrent des couvents où la règle fut rétablie sévèrement. Ces abbayes dont les plus célèbres sont Cluny, Citeaux, Clairvaux, Prémontré, servirent de modèle aux autres, et, dans le courant du XIIè siècle, tous les couvents se réformèrent. Comme on avait vu le danger de laisser complètement indépendants, beaucoup d'abbayes se réunirent pour former un seul ordre sous le gouvernement d'un seul abbé. L'abbayes maîtresse s'appelait un chef d'ordre ; les principales furent Cluny et Citeaux.
Au XIIIè siècle, furent fondés deux ordres d'une espèce nouvelle ; les frères prêcheurs ou Dominicains, les frêres mineurs ou Franciscains, destinés à prêcher et à confesser, et à vivre au milieu des fidèles des villes. Comme les couvents dominicains et franciscains n'avaient pas besoin d'un domaine pour vivre, il s'en fonda bientôt dans la plupart des villes de France.




LES COURS D'EGLISES
Au Moyen Age, beaucoup de procès ne relevaient que de la juridiction ecclésiastique : c'étaient des causes d'église. L'église seule jugeait les ecclésiastiques accusé d'un crime ; elle jugeait aussi les laïques accusés d'un crime contre la religion, hérétiques, sacrilèges, usuriers ; tous les procès en matière de mariage étaient de sa compétence. Chaque évêque eut son tribunal présidé depuis le XIIè siècle par un délégué ecclésiastique, l'official. Ces tribunaux, nommés cours d'églises ou officialités étaient beaucoup plus occupés que les tribuanux des princes ou cours laïques. Au XIIIè siècle, après la croisade des Albigeois, le Pape créa à Toulouse et à Carcassonne une nouvelle espèce de tribunal, l'Inquisition. Ces tribunaux que les rois d'Espagne ne tardèrent pas à introduire dans leurs Etats, avaient le droit de rechercher les personnes de toute condition suspectes d'hérésie, de les faire emprisonner et de les condamner même à être brûlées.




Un trés court résumé de la règle de Saint Benoît :
partage du temps entre prière et travail manuel (copie de livres),
vie dans des endroits très isolés du monde extérieur
ne rien posséder personnellement.

De 1h à 2h du matin : les moines quittent leur matelas posé sur le sol ; ils descendent l’escalier qui mène dans le chœur de l’église et assistent à l’office des matines.
De 2h à 3h30 : repos
De 3h30 à 4h30 : office des laudes
De 4h30 à 6h : repos
De 6h à 6h30 : office de prime
De 6h30 à 7h : réunion des moines dans la salle capitulaire ; l’abbé lit un chapitre de la règle et le commente. Les moines confessent leur désobéissance à la règle. Suit une discussion sur les tâches à accomplir à l’abbaye ce jour-là.
De 7h à 9h : les moines remontent au dortoir afin de rassembler leurs outils ; en silence, ils se rendent sur leur lieu de travail : les champs, la forge, les moulins, le colombier ou le chauffoir pour la copie des manuscrits ; chaque moine a sa spécialité. Ils se mettent au travail.
De 9h à 9h30 : office de tierce
De 9h30 à 11h30 : travail
De 11h30 à 12h30 :office de sexte, marquant la fin de la matinée.
De 12h30 à 13h : déjeuner au réfectoire (en général pain et légumes, jamais de viande). Avant d’entrer dans la salle, les moines se lavent la tête et les mains (seule toilette de la journée). Tandis qu’ils prennent leur repas en silence, l’un d’eux lit un passage de la Bible.
De 13h à 15h : repos
De 15h à 15h30 : office de none
De 15h30 à 18h : travail
De 18h à 18h30 : office de vêpres
De 18h30 à 19h : dîner de quelques légumes et fruits accompagnant les restes du pain de midi.
De 19h à 19h30 : les moines s’alignent sur les bancs de pierre du cloître pour entendre la lecture faite par l’un des moines.
De 19h30 à 20h : office de complies
Vers 20h : les moines montent au dortoir, et se couchent sur leur matelas, dans leur habit, une couverture de laine grossière tirée sur eux.
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MessageSujet: Re: [Guide] Moyen age et religion.   [Guide] Moyen age et religion. Icon_minitimeJeu 18 Mar - 18:56

    Le Moyen-Âge n’est pas une société moderne et il n’y pas de citoyens.
    La société se nomme la Chrétienté et seuls les frères chrétiens sont protégés par les lois des hommes (et de Dieu). Les infidèles, musulmans et juifs, sont combattus pour les uns et victimes de maltraitances et de pogroms pour les autres. Quant aux hérétiques, ils sont exterminés. Renier l’Eglise, c’est menacer l’ensemble de la société.



---fromFRcaedes a écrit:
Je vais décrire ici la Sainte Inquisition ou Saint Ordre. Cette vénérable et puissante institution ne ressemble pas aux préjugés que l’on en a et la plupart des inquisiteurs n’ont jamais vu une sorcière de leur vie… C’est avant tout une police de la foi destinée à éliminer toutes formes de déviance par rapport au Crédo de l’Eglise, et indirectement vis-à-vis de la société (cf post précédent). Elle enquête (le terme inquisitio signifie enquête) et conduit des procès.

Les origines

Si les Chrétiens des premiers siècles furent pourchassés par le pouvoir romain, c’est qu’ils représentaient une menace pour l’ordre établi. Si les pratiques religieuses étaient relativement libres dans l’Empire, elles ne devaient en aucun cas représenter une menace pour le pouvoir politique.
Ce bon principe fût directement récupéré par les premiers empereurs chrétiens (Constantin au 4ème siècle). Ainsi sous Theodosius le second, tout hérétique risquait la prison, la confiscation des biens et même la mort. En 407, un décret précisa même que l’hérésie était assimilable à la trahison.
L’empereur byzantin Justinien décidant d’uniformiser la foi dans l’Empire arrivé à faire mettre à mort près de 100 000 hommes pour hérésie ou paganisme.

Cependant, la plupart des autorités religieuses avaient encore quelques scrupules à préconiser l’usage de la force dans les cas d’hérésie et préféraient avoir recours à l’excommunication ou à la prison.

A l’approche de la fin du premier millénaire, si la violence était parfois utilisée, la chasse aux hérétiques n’était ni une priorité ni activité organisée pour l’Eglise. La plupart des jugements et des châtiments étaient confiés aux autorités laïques et non religieuses. Même lors du quatrième concile de Latran (1215), l’exil et la confiscation des biens restaient la solution recommandée pour les cas d’hérésie. Quant à la magie et aux démons, ils n’étaient pas une grande préoccupation pour l’église.

La croisade Albigeoise
C’est la montée en puissance du mouvement Cathare qui força l’Eglise à prendre une position officielle et systématique sur l’hérésie. Les Cathares (ou Albigeois) croyaient en la dualité de la Création et reprenaient les thèses des Manichéens (hérésie chrétiennes des premiers siècles). De plus, ils rejetaient l’enrichissement de l’Eglise et le droit de l’Etat à lever l’impôt. Bref, ils constituaient une grande menace pour l’ordre social établi. (leur concentration géographique dans le Sud de la France, provinces qui étaient assez rebelle au pouvoir royal, les plaça sur l’échiquier politique du mauvais coté…)

Le Pape Innocent III (1198-1216) ordonna une croisade contre les Albigeois hérétiques en octroyant les mêmes indulgences aux chevaliers qui combattraient les Cathares qu’à ceux combattant les Mahommetants (Droit de piller, violer et tuer sans risque de damnation + purification des péchés et des « erreurs » antérieurs).
L’Empereur Frédérique II (Saint Empire) en 1224 mis en place des Inquisiteurs pour chasser les hérétiques en Italie et en Sicile et remis au goût de jour une ancienne loi romaine prévoyant la peine de mort pour les hérétiques.
Finalement, en 1229, le Concile de Toulouse édicta un décret incitant les évêques du Sud de la France à établir des comités qui dans chaque paroisse auraient pour but de traquer et découvrir les hérétiques. Leurs propriétés furent confisqués et leur destin mis entre les mains de cour ecclésiastique.

La Sainte Inquisition devint une institution de l’Eglise Romaine Catholique en 1231 quand le Pape Grégoire IX confia à l’Ordre des Dominicains, jeune mais très actif, la tâche de supprimer l’hérésie. Il édicta la même année « L’Excommunicamus » qui met en place l’instauration de cours spéciales pour juger et condamner l’hérésie.
Les hérétiques repentants seraient punis d’emprisonnement à vie, les autres subiraient la peine de mort.
En 1232, le pape Grégoire IX dessaisit les tribunaux épiscopaux, qu'il juge trop complaisants, pour confier la responsabilité des enquêtes aux frères prêcheurs (dominicains) auxquels les franciscains seront plus tard associés. Ils ne dépendent que du pape. On verra le terrible inquisiteur champenois Robert le Bougre être suspendu en 1234, remis en fonction en 1235 et définitivement démis de ses fonctions et condamné en 1241.
La torture fût autorisée en 1252 par Innocent IV. Ce dernier l’imposa même aux podestas (chefs magistrats) comme moyen de confession de l’hérésie dans les cités Italiennes. D’abord confiée aux laïques, la torture fut confiée aux inquisiteurs en 1262.

Les pratiques de l’Inquisition
La justice de l’Inquisition est dotée de pouvoirs largement étendus par rapport aux juridictions normales. Premièrement, les inquisiteurs pouvaient convoquer n’importe quel suspect. Les convocations étaient soit données de manière privée soit annoncées pendant la messe dominicale. Si le suspect ne venait pas se présenter au bout d’un an, il était définitivement considéré comme hérétique.
Déroulement du procès :
Les suspects doivent prêter serment de témoigner sans mentir même contre eux. Les témoignages de tiers sont acceptés même de personnes non autorisées habituellement (criminels, excommuniés etc.). De plus, point d’avocat ou de clerc pour assurer leur défense. L’Excommunicatus de Grégoire IX interdit aux accusés d’en appeler au Saint Siège.
Un suspect qui mentait pendant son audition était systématiquement emprisonné.

Après une audience publique, si le suspect reconnaissait son hérésie, il recevait généralement le pardon de l’Eglise et était soumis à une peine allant du pèlerinage à l’emprisonnement en vie. De l’autre coté, les fortes têtes qui ne voulaient point de reconnaître leur hérésie étaient condamnés à mort. Comme les lois canoniques empêchaient l’Eglise d’appliquer de tels châtiments, la peine était confirmée et exécutée par une cour laïque.
La peine capitale prenait généralement la forme d’un bûcher…


Déroulement d’un interrogatoire :
Aux cotés de l'inquisiteur, quelques officiels diocésains, le greffier, et autres justiciers en robes. L'accusé prête serment sur les évangiles, puis décrit son état civil, sa vie, sa famille, ses amis, il précise ensuite la date de sa dernière confession.
Les tortures sont variées et dépandent de l’inquisiteur. Conrad de Marbourg et Jean Galand furent particulièrement cruels alors que le Frère Wiliam, franciscain, confesseur du roi d’Angleterre, n’appréciait pas de recourir à telles extrémités (cf. Au nom de la Rose)
L'inquisiteur peut employer toutes les ruses notamment le Mouton qui occupe la même cellule que l'accusé dont la mission est de le faire parler. Dès lors, on pratique un trou dans le mur pour écouter attentivement la conversation. Lors de l'interrogatoire, le mensonge est autorisé et même recommandé, tous les moyens sont bons, un seul but confondre l'homme, obtenir ses aveux.

L’Inquisition se répand

Les Albigeois ne furent pas les seuls à subir des persécutions pour hérésie : les Vaudoins, les Béguins, les Fraticelli, les Spiritualistes…
Les Templiers au début du 14ème siècle furent dévorés par les flammes de l’Inquisition.
L’inquisiteur de France, Guillaume de Paris, confesseur du roi Philippe IV, précise à tous les prieurs dominicains de recevoir et d’interroger au plus tôt les Templiers qui leur seront amenés (1000 Templiers seront torturés à Paris, 36 moururent pendant les interrogatoires, 138 reconnurent tous les chefs d’accusations et les autres avouèrent partiellement. 54 Templiers sont condamnés à mort, et sont brûlés vifs le lendemain tout en se déclarant innocents. Bossuet écrivit à leur propos : "Ils avouèrent dans les tortures ; ils nièrent dans les supplices et à l'heure de la mort."
L’histoire veut que l’homme derrière l’arrestation des Templiers est Guillaume de Nogaret, petit fils de Cathares martyrisés, et fidèle serviteur du Roi. Il oeuvra aussi pour la chute du Pape Benoit XI qui fut remplacé par le francais Clément V. Ce dernier n’eut pas un rôle actif dans cette affaire et il abandonnera les moines de l'ordre du Temple aux bourreaux de Philippe le Bel. Les inquisiteurs français agirent pour leur propre intérêt et non par ordre pontifical.
Les Juifs et les musulmans étaient aussi des hérétiques pourchassés (principalement en Espagne pendant la Reconquista).
Accessoirement les démonistes, adorateurs de Satan, déviants sexuels ou tout rebelle à la société furent rajoutés à la liste.
L’Empereur Charles Quint établit l'Inquisition aux Pays-Bas en 1522.
Au niveau géographique, les premiers feux de l’Inquisition concernèrent la France et l’Italie. Ensuite l’Allemagne puis l’Espagne. L’Angleterre ne fût touchée que par la purge des Templiers. Rappelons que dès le début du 15ème siècle, l’Eglise d’Angleterre (avec John Wyclif) commence à prendre ses distances avec l’Eglise Romaine. Le schisme sera entériné en 1534 quand Henri VIII devient le seul chef de l’Eglise d’Angleterre pour pouvoir divorcer en toute tranquillité.
Les premiers bûchers flambent en Allemagne, en Italie, en France. Face à des évêques d'une inégale rigueur et à un fanatisme populaire qui ne recule pas devant les exécutions de masse, Lucius III crée une sorte de police européenne de lutte contre l'hérésie et toute résistance à l’ordre établi qui se révèle très efficace (Galilée et Copernic en seront victimes).


L’Inquisition Espagnole
Bien que tardive, l’Inquisition espagnole devint l’une des plus célèbres en devenant un Etat dans l’Etat. Les inquisiteurs se donnèrent de nombreux droits, dont celui de porter des armes…
Elle sera instituée (1478) à la demande des souverains espagnols Ferdinand et Isabelle qui veulent s'assurer de la sincérité des convertis juifs (conversos) et maures (morisques) parce qu'ils veulent faire de l'unité de la foi le ciment national. Ils obtiennent que l'Inquisition ne dépende plus du pape mais d'une instance espagnole. Tomas de Torquemada, un dominicain, devint Grand Inquisiteur d’Espagne et centralisa toutes les actions de l’Inquisition en Espagne. Il écrivit les instructiones.

Torquemada précisa les travaux de ses prédécesseurs : Bernard Gui (« Au nom de la Rose »), Nicolas Eymerich d'une façon extrêmement pointue. Le principe était fort simple, l'Inquisition était le dernier rempart face à un monde de pécheurs et de pêchés.
Elle s'intéressa à la bigamie et à la sodomie mais surtout aux sorciers, les adorateurs du démon, elle y joindra les avorteurs et les blasphémateurs mais son principal gibier fut les athées, les juifs et les maures. Convertir un chrétien méritait la peine de mort et le bourreau de la chrétienté n'était autre que Torquemada .
La torture permet d’obtenir toujours des confessions. Les moyens les plus connus sont encore les plus surs, flagellation pour les femmes, l'estrapade, l'eau et le feu pour les hommes...
Torquemada, cet homme étrange, l'égal d'un roi disposant d'un pouvoir sans limite vivait en toute pauvreté mais la confiscation des biens des hérétiques revenant au Saint Office étaient colossales.
Cinquante cavaliers, deux cents hommes à pied, tous bien armés escorté en permanence Torquemada, nul n'osait lui résister.
L'une des plus grandes affaires fut celle de Santa cruz, elle montra une fois de plus la puissance de cet homme.
L'Inquisition venait d'arrêter un simple soldat, Domningo de Santa Cruz, le capitaine général estima que cela relevait des tribunaux militaires, il ordonna donc de saisir par tous les moyens le soldat enfermé dans les geôles de l'Inquisition. C'etait mal connaître Torquemada .
Aussitôt les inquisiteurs adressèrent une plainte à la Suprema , on ordonna au capitaine général de comparaître, ce dernier ne put qu'obéir, il demanda humblement l'absolution, le pardon...
Le nombre des adversaires de Torquemada ne cessa d'augmenter, peu à peu il fût dessaisi mais jusqu'à sa mort il aura été le moteur central, le rouage essentiel de l'Inquisition espagnole.
Ses dernières instructions sont de 1498, en cette année il réussit a avoir le dessus sur l'évêque d'Amanda.
A son heure dernière, 8800 personnes avaient été brûlées, 6500 en effigie, 90 000 condamnés à des pénitences diverses et un million de personnes chassés du pays.
L'Inquisition menacera également le jeune Ignace de Loyola fondateur de la Compagnie de Jésus.

Sorcières et Démons
En 1484, le Pape Innocent VII édicta le Summis Desiderantes Affectibu et les sorcières devinrent des éléments indésirables pour la société. L’Inquisition pouvait donc s’en occuper…
Citation :
« [...] Récement, en effet, il est parvenu à nos oreilles, non sans nous causer grand peine, que, en certaines régions de la Germanie supérieure comme dans les provinces, cités et territoires de Mayence, Cologne, Trèves, Salsbourg et Brême, maintes personne de l'un et l'autre sexe, oublieuses de leur propre salut et déviant de la foi catholique, se sont livrées elles-mêmes au démons, succubes et incubes : par des incantations, des charmes, des conjurations, d'autres infamies superstitieuses et autres excès magiques.[...]
Nous donc, désirant, comme il incombe à Notre Charge, écarter tous les obstacles quels qu'ils soient qui pourraient retarder de quelque manière l'exercice des Inquisiteurs eux-mêmes et pourvoir par des remèdes opportuns à ce que la souillure de la perversion hérétique et autres excès de ce genre ne diffusent par leur venin pour la perte des autres innocents.[...] «
En 1486, les Inquisiteurs Dominicains Henry Institoris et James Sprenger publient le Malleus Maleficarum, ou Marteau des Sorcières, un ouvrage décrivant les techniques d’investigation et de luttes contre les sorcières. Cette ouvrage servit pendant plus de deux siècles aux inquisiteurs et aux chasseurs de sorcières laïques (il y en eu beaucoup dans le Saint Empire et en Angleterre…). Ce fût le principal traité de démonologie publique et de nombreux théologiens comme Jean Bodin (qui fut aussi économiste !) le commentèrent et l’actualisèrent.

Les chasses aux sorcières connurent surtout du succès en Europe du Nord et l’Inquisition de l’Eglise ne fût pas la plus virulente… Les laïques furent très actifs (à tel point que la constitution des bûchers posa de graves problèmes de défrichement et des réglementations furent bientôt mises en place pour préserver les forêts !). Les sorcières étaient souvent des riches veuves dont les propriétés étaient convoitées par le bourgmestre ou bien de jeunes femmes qui n’avaient point d’époux et dont les charmes étaient convoités sans succès…

Les grands procès de sorcellerie commenceront au XIVème siècle (celui de Gilles de Rais en 1440) et atteindront un point culminant au XVIIème siècle (affaires de Loudun, Louviers, Nancy...). A tel point que le pape Urbain VIII recommande la prudence en 1637 dans la poursuite des sorciers et sorcières.

Conclusion
L'Inquisition ne fît un grand nombre de victimes que lorsqu’elle était aux mains des princes et des rois (Croisade Albigeoise, Eradication des Templiers, princes du Saint Empire, Inquisition Espagnole…). En effet, l’Inquisition était en effet avant tout un processus judiciaire et les données historiques semblent indiquer que 90% des accusés étaient relâchés après des peines légères.
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