[7] Falfalle

Pasto une envoyé

Falfalle a écrit:: Falfalle lut le texte avec attention et grand intérêt.... au début. Ensuite elle le trouva vaguement ennuyeux.
Le baptême ? Elle se demandait bien ce qu'il allait lui apporter. Ce Guillaume n'était pas le seul à se poser la question.
Le mariage, bien sûr, la considération de Pons...
Et elle avait tellement envie de faire plaisir à Pons !

Par le Baptême, je pense que je vais entrer dans une grande famille, que je serais entourée alors que j'ai toujours été seule. Que je vais peut être comprendre d'où je viens, où je vais. Que je vais trouver le sens de cette vie. J'ai eu cette impression, au cours de ma lecture, que je j'allais avoir ici réponse à mes questions.
Je crois.... oui, je crois.... que rien n'a été laissé au hasard, que j'ai rencontré Clorin pour qu'il m'apprenne à lire. Que j'ai appris à lire pour pouvoir prendre connaissance de ces textes.
Que je peux désormais prendre connaissance de ces textes pour accéder au baptême, que grâce à cela je vais épouser Pons, que je vais lui donner des enfants...
Je pense que ce Dieu a pris mon destin entre ses mains.

On m'avait parlé de cet Aristote, je n'avais pas compris qui il était. Je croyais qu'ils se contentaient de prendre l'amour que lui donnaient les hommes sans jamais rendre quelque chose en retour. Je m'aperçois qu'il n'en est rien.
Ma place, je ne sais pas où elle est est et encore moins comment je vais la prendre. J'ai besoin d'être guidée, conseillée.
Je ne sais pas mais je ne demande qu'à apprendre.

Pastorale 2 envoyé (avec une demande si elle souhaite du soutient)

Falfalle a écrit:: Mon dieu Guillaume, que c'est intéressant !
Parfois Falfalle n'y comprenait rien.
« Essayer de remettre sur le droit chemin celui qui erre... »
Pourquoi ? En quoi l'errance était-elle néfaste ? Souvent, Falfalle confondait errance et liberté et elle se demandait avec appréhension si on allait tenter de lui enseigner à renoncer à sa liberté.

La Bible était donc un livre de magie. Cette information la rendait perplexe. Peu intéressée par la magie, elle décida qu'elle ne le lirait pas. Mais ce livre des Vertus, il allait bien falloir s'y coller !

Cependant, la plupart du temps, elle se reconnaissait et cela la poussa à continuer plus avant sa lecture

La solitude était une entrave aux vertus. Comme c'était vrai ! N'était-ce pas la solitude qui l'avait entraînée sur des voies de traverse, lui faisant perdre la notion du raisonnable ?
Pour elle, si seule et si peu vertueuse, le chemin allait être long à parcourir.

" Les vertus ne peuvent être vécues que si on a quelqu'un à ses côtés ". Voilà pourquoi Pons se tenait à ses côtés : pour la rendre vertueuse, la mettre dans le droit chemin, de toute évidence. Elle en ressentit une immense émotion.
Voilà aussi pourquoi il désirait l'épouser. Quel grand homme, prêt a prouver sa foi par des actes et non par des paroles !

L'amitié aristotélicienne s'exprimait aussi dans tout autre sacrement tel que l'enterrement lorsque qu'on prouve son amour passé... Voilà pourquoi personne ne s'était occupé de Lys, lui laissant le soin de la mettre en terre. Paix à ton âme, Lysianthe. A toi, je te pardonne.

Ainsi rien n'était hasard !

Si croire que nous pouvons être parfait au final ou dans l'une des vertus est un péché, ce pêché-là, elle était sûre de ne pas le commettre.

J'aurais bien choisi Abysmo comme Saint Patron mais de récents évènements font que je ne suis plus à la hauteur.

Moi, ce qui m'intéresse mon cher Guillaume, c'est de croquer la vie à pleines dents, de rester libre et légère
Mais je ne crois pas que ce soit une vertu. Je crains malheureusement de n'avoir aucune vertu et que cela me ferme les portes du baptême. Je demanderai à Pons, peut-être me trouvera-t-il une qualité que j'ignore.

Je vous proposerais sainte Marie madeleine, saint patronne des boulangers, telles et le patrons qui a été choisit pour vous mais vous pouvez la refuser.

Un boulanger ? Qu’est ce qu’un boulanger ? Quelle est son importance ? Imaginez-vous une messe sans pain pour aller avec le vin ? Imaginez-vous le nombre de mort dans nos rues si la base de notre nourriture, le pain, n’existait pas. Voila l’importance que l’on doit porter a ce brave métier.

Ainsi, je vous proposerais de bien, et a titre exceptionnel de faire un banquet
Mais qu'est-ce qu'un banquet? n'est-ce pas là que l'homme, fils et filles de Dieu s'amuse et fait fête à la vie? Nous y rencontrons tous ceux qui nous sont cher, et d'autre qui ne nous aime pas. La vie, pleine de joie et d'amour, de tristesse et de mauvais sentiment. En invitant riche moins riche et pauvre à la même table autour de nombreuses pâtisseries et nombreux pains gourmands.

Le pain ! Quelle chose merveilleuse que celle là, qui permet au plus pauvre de nourrir toute leur famille sans trop se ruiner.

Je le sens de nombreuse œuvre de charité vous attendent.

Falfalle a écrit:: Oui, j'ai bien tout compris.
Et je veux bien Marie Madeleine pour sainte patronne.
Je voudrais préciser que la vertu où je me reconnais le mieux est le plaisir avec son vice correspondant, l’acédie,

Falfalle a écrit:: Iront au paradis tous ceux qui croient en Dieu, le prophète Aristote et le messie Christos et suivront la voie indiquée par l'Eglise Aristotélicienn car elle est seule détentrice de la vérité divine.
Tout personne qui ne croira pas en cette vérité sera vouée à l'enfer car cette vérité ne peut être remise en cause. Sont également promis à la damnation éternelle tous ceux qui contredisent le dogme et induisent quiconque en erreur, les détournant ainsi de la vérité.

Bien sur ma fille vous avez raison! Mais j'aimerais que vous lisiez le point numéro 5 de la correction pour que cela soit plus précit. Car vous n'avez pas parler du baptême.

Falfalle a écrit:: [color=olive]Alors[/color], demanda M. de V., j’ai appris que tu avais décidé de te faire baptiser.
M. éclata d’un grand rire.
Il n’avait jamais tenu Falfalle pour quelqu’un de responsable et de sensé.
Elle était sa chose, son objet, son jouet.
Falfalle se redressa et le défia de toute sa hauteur.

Je vais me marier.
Te marier ? Mais qui donc voudrait de toi ?
Vous m’avez tous dénigré depuis que je suis toute petite, mes parents, mon frère, ma sœur, ceux qui ont essayé de profiter ou d’abuser de moi, ou ceux, encore plus nombreux qui m’on ignorée et toi, M. de V., surtout toi.
On m’a enseigné des choses, on m’a appris qui j’étais, d’où je venais, quelles étaient mes qualités, où était ma place et que je n’avais pas à rougir de moi. Jamais plus tu n’auras d’emprise sur moi.
Dans cette communauté règne l’amour, chacun est l’égal de l’autre, quel que soit son rang, sa fortune, le degré de pouvoir qu’il croit exercer sur les autres.

Et quel est donc le nom de cette communauté ?

C'est la communauté aristotélicienne.
Pour y entrer, il me faut accomplir un rite d’entrée.

Un rite d'entrée ?

Oui, le baptême !

M. de V. semblait réfléchir.

Cette communauté t’éloigne de moi. Tu n’étais donc pas heureuse avec moi ?

On ne peut être heureux dans la privation de liberté !

Alors tu m’échappes Falfalle, tu sembles avoir trouvé ta voie, je te souhaite beaucoup de bonheur.
Libre à toi de nous rejoindre, libre à toi de l’être aussi M…

Et Falfalle s'éloigna, dansante et radieuse, tandis que M. l'observait, songeur.

Très mélancolique au début, puis vous voyant heureuse à la fin. Comme pour dire que sans baptême pas de bonheur. J'aime.

Mais si vous avez besoin d'aide je serais toujours à votre disposition.

[7] Falfalle Certif11

Vous montrerez ceci à monseigneur Bertille (bourrike), qui vous baptisera.

Des questions? Souhaitez vous un petit guide des étapes du baptême ma fille?