[10] Angel_de_chevelu

Angel_de_chevelu a écrit:: Il avait lu. Il avait réfléchi. Il répondit:

Selon moi, le baptême, c'est comme une seconde naissance. Ça vous donne un cœur tout neuf, comme au sortir de son œuf, comme les filles quand ça vous dit "je t'aime". C'est comme un bain de l'âme, je crois... on s'y lave de ses péchés. C'est aussi un serment donné avec le cœur plus qu'avec la parole. C'est une affirmation, celle de dire je suis, donc je crois. Je crois aux miracles du Très-Haut dans les Royaumes, je crois aux vertus d'Aristote, je crois que par ma foi je peux changer ma vie, et celle de ceulx qui m'entourent.

Pourquoi me faire baptiser ? Mais pour toutes ces raisons, mon père, et pour d'autres encore. Parce que je veux avec mes frères et sœurs en Aristote contribuer à bâtir le royaume de Dieu sur Terre, avant de gagner le sien sur le Soleil. Pour que, sous la conduite d'Aristote, l’Unique Pasteur, nous formions tous ensemble un seul troupeau, en marche vers l’unique bercail.

Enfin, vous voulez savoir comment je compte prendre ma place d'Aristotélicien ?
En mettant l'amour là où il y a la haine,
En mettant le pardon là où il y a l'offense,
En mettant l'union là où il y a la discorde,
En mettant la vérité là où il y a l'erreur,
En mettant la foi là où il y a le doute,
En mettant l'espérance là où il y a le désespoir,
En mettant la lumière là où il y a les ténèbres,
En mettant la joie là où il y a la tristesse.
En ne cherchant pas tant à être consolé qu'à consoler,
En ne cherchant pas tant à être compris qu'à comprendre,
En ne cherchant pas tant à être aimé qu'à aimer.

Angel_de_chevelu a écrit:: Angel partagea donc le vin avec le père Guillaume, acquiessant à ses questions et écoutant attentivement la leçon du serviteur d'Aristote. Il se permit alors quelques commentaires.

- Dans l'histoire du curé Neajdalf, je vois aussi une leçon de sagesse quand au comportement à avoir avec l'étranger, celui qui est différent de nous. Il faut chercher à le comprendre, avant que de vouloir en être compris. Et ne pas céder à la tentation facile de renvoyer au Sans-Nom tout ce que l'on ne comprend pas et qui nous dérange.

Le père Guillaume lui parla alors de la religion aristotélicienne, et de son importance dans les relations avec autrui, bien plus que dans le cheminement intérieur de chacun.

- Oui mon père, j'agrée bien volontiers à vos dires. C'est au travers des autres que l'on devient vertueux. Car je crois qu'en chacun de nous il y a le bien et le mal, et que leurs voix se ressemblent beaucoup. Face aux problèmes, le mal alimente notre conversation solitaire, voulant nous montrer comme nous sommes faibles et vulnérables. Le bien lui a besoin de la bouche de quelqu’un d'autre pour se manifester. On ne peut donc être vertueux qu'à travers le regard des autres, et pas dans le sien propre.

Et Guillaume finit par une petite leçon d'humilité, rappelant au jeune De Chevelu que nul ne pouvait se dire parfaitement vertueux, mais qu'à force de patience et de travail l'on pouvait s'en approcher.

- Bien mon père. J'essayerai de brider mon orgueil et de rester humble. Il est vrai que l'on ne se prépare aux grandes choses que par la fidélité aux petites, et que si l'ambition n'est pas une mauvaise chose en soi, il faut la garder dans l'humilité face au regard divin.

Angel remplit de nouveau les godets. Guillaume lui demanda s'il avait questions.

- Et bien... en fait, je me suis toujours demandé. L'Eglise Aristotélicienne met fortement l'accent sur l'amour et l'amitié que l'on porte à ses frères et sœurs, et sur les relations humaines qui régissent nos vies. Mais n'a t'elle pas aussi à dire sur le chemin intérieur que chacun doit parcourir dans sa quête des vertus ? Une sorte de chemin initiatique intime, personnel ? Notre âme est-elle le reflet de nos actions envers les autres ou bien est-ce l'inverse ?

Angel_de_chevelu a écrit:: - Et bien... en fait, je me suis toujours demandé. L'Eglise Aristotélicienne met fortement l'accent sur l'amour et l'amitié que l'on porte à ses frères et sœurs, et sur les relations humaines qui régissent nos vies. Mais n'a t'elle pas aussi à dire sur le chemin intérieur que chacun doit parcourir dans sa quête des vertus ? Une sorte de chemin initiatique intime, personnel ? Notre âme est-elle le reflet de nos actions envers les autres ou bien est-ce l'inverse ?

Guillaume sourit. C’était une question précise, mais la réponse lui semblait compliqué.

ET bien voila une question que l'on ne m'a jamais posé, mais je vais essayé d'y répondre tout de même.

Il se frotta le visage.

Avec le premier cours, je vous ai parlé de l'Ermite N'est-ce pas? Hum oui il me semble.

Se frottant le bout du nez pour réfléchir.

Oui oui! enfin bref.

Je vous avez dit que l'Ermite qui n’est pas homme de vertu tout simplement car il n’est pas homme au départ.

Et qu'il avait oublié une chose importante pour être Homme. Il a oublié de vivre avec les autres, or les Vertus ne peuvent être vécu que si on a quelqu'un à se coté. Les vertus sont offertes aux autres.

Je vous avez donné l'exemple de la charité qui ne peut pas se faire à soi même. On n'est pas charitable à s'offrir une choppe de bière à soit même.

Tout comme pour les vertus, l'amitié Aristotélicienne à besoin que l'on soit deux.

Donc comment parler d'un chemin intérieur ou initiatique intime qui nous serait personnel? Comme vous le nommé.
il leva le nez à ciel.

Question simple, mais réponse compliquée.

Il se regratta le bout du nez. Puis se servit à nouveau du vin. Non pour gagné du temps, mais bien car il sens que la discussion l'assoiffera.

ET bien, si ce voyage intérieur ou cet aspect de l'intimité ne se fait pas au détriment de l'autre, mais bien en l'accompagnant pourquoi pas. Hum, Comment dire.

Ha oui. se dit-il

Disons que vous soyez dans la campagne. Une grande route pavé de jadis. Voie rapides et très fréquenté à l'entré d'un grande ville comme Chambéry.

Qu'est ce qui vous empêche, vous, de traverser les champs qui accote cette voie? La voix du seigneur n'empêchement de prendre les petites voie.

Jolie jeu de mot que Guillaume aimait bien.

Si vous voulez marché sur le bas coté herbeux, il ne vous est pas interdit. tant que votre route ne s'écarte pas trop de la vraie voie. N'allez pas vous introduire dans les herbes hautes trop broussailleuse non plus.

L'important est que votre route mène au même endroit que celle que Dieu à voulu pour l'homme n'est-il pas?

Il sourit et reprit une goute de vin dans son gobelet.

Par contre j'aimerais revenir à ce que vous disiez au début.

vous disiez de "ne pas céder à la tentation facile de renvoyer au Sans-Nom tout ce que l'on ne comprend pas et qui nous dérange".

Et oui je susi d'accord, mais j'aimerais revenir desssus en la complétant car laissé ainsi, cette phrase pourrait vous enméner justement sur un chemin trop broussailleux.

Oui il ne faut pas juger trop vite, et jeter au buché celui que l'on veut. Il faut laisser justement le clerc de la ville, ou du diocèse se charger de l'enquête. Et ensuite lui laisser la charge de prévenir ou non l'inquisition.

Je veux dire par là, que ce rôle de juge, doit être laissé au clerc, qui la plupart du temps reussisse à raisonner celui que vous, homme et femme, pourriez bruller.

Précisons tout de même que la discution améne parfois plus que de grande chaleur.
Nous ne sommes pas des barbar malgré ceux que certain ingrat semble vouloir le dire et le faire croire.

Il sourit

Angel_de_chevelu a écrit:: Angel se fit donc devoir de lire cela avec attention, et confirmer ce qu'on lui avait appris sur l'Église, le livre des Vertus, Aristote et Christos. La question lui fut posée ensuite de savoir sous quel saint patron il se rangerait.

Longtemps, il hésita.

- Mon père, oui, il y a un saint homme qui j'espère inspirera ma vie et me guidera dans les méandres de l'existence. Mais voilà... je suis un peu embêté de vous l'avouer, car ce n'est point un saint officiel de l'Église. C'est un saint local de nos contrées, saint patron de la Savoie: Saint Maurice.

Il fut l'équivalent du connétable de Savoie dans les premiers temps de notre comté, et à l'Empereur qui lui demandait d'écraser une jacquerie dans le sang, il répondit: Empereur, nous sommes tes soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu. A toi, nous devons le service militaire, à Lui une conscience pure. Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi, mais nous estimons que c’est un crime que de les ensanglanter en massacrant des innocents. Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain. Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu avec le premier. L'Empereur le fit supplicier et mettre à mort. Depuis, les savoyards le prient et lui rendent hommage, et les ducs de Savoie se placent sous sa protection lors de leur couronnement pour qu'il leur inspire la façon de régner vertueusement, dans le respect des vertus divines, sur le peuple des montagnes.

Pour moi il incarne la droiture, la justice, le respect de la parole donnée.

Guillaume souriait, lui aussi il comprenait cette demande inhabituelle.

Je vois mon fils, nous sommes tous a regréter que certain homme ne soit pas reconnu de leur sainteté.

Moi même j'aurais aimé avoir Saint Artmaniak, mais il n'est pas encore Reconnu saint.

Si vous souhaitez faire reconnaitre ce saint, il suffit pour vous d'écrire une Hagiographie de cet homme, puis d'aller la porter à la Congragration du Saint Office à Rome qui étudira votre proposition.

en attendant, malheureusement si cet homme n'est pas reconnu Saint, vous ne pouvez en réclammer le patronage. vous comprendrez donc que cela n'est pas possible.

Mais je vous invite a vraiment tenter le coup de la béatification. Cela peut valoir le coup parfois.

Avez vous une autre idée? Sinon je peux vous proposer Saint ARNVALD, patron des magistrats et avocats, ou alors Saint Clément, qui fut le premier inquisiteur et soif de justice.

Angel_de_chevelu a écrit:: - Non, non... s'il me faut vraiment en choisir un autre, je me placerai sous la protection de Saint Bernard, mon père.

Et il eut secrètement une pensée pour ces gros chiens joufflus que les moines élevaient sur les hauteurs du domaine familial de Bourg-Saint-Maurice.

Bien, alors vas pour SAint bernard, Saint patron des croisés et des chevaliers de Dieu. et qui fus l'un des créateurs de l'ordre cistercien.

Angel_de_chevelu a écrit:: Angel avait lu et relu longuement, et quand il se sentit prêt il sonna le père Guillaume, afin d'à la question donner réponse.

- Mon père, tout icelieu me répète que la vie est courte, que le bonheur n'est pas ici bas mais bien dans la Cité de Dieu, sur le Soleil, où l'on n'accède qu'après une vie vertueuse.

Le Très-Haut jugera chacun à l'heure de sa mort, séparant les bons des mauvais, pesant les âmes des défunts... Puis la sarabande infernale des damnés sera traînée par des démons plus horribles les uns que les autres vers la Lune tandis que le digne cortège des élus s'avancera lentement vers la Lumière éternelle du Soleil ...

Riches comme pauvres mourront et les premiers n'emporteront pas leurs trésors au Paradis. Nul n'échappera au jugement du Très-Haut. Politiquement parlant, je crois aussi que cette égalité de tous devant la mort, cette revanche des petits grâce à la Justice divine, permet de supporter l'injustice terrestre et, d'une certaine façon, contribue à maintenir notre ordre social.

Angel_de_chevelu a écrit:: Imaginer un dialogue... ce petit jeu là plaisait bien à Angel.

- Mon père, au risque de vous paraître présomptueux, voir blasphématoire, voici un petit dialogue que j'ai imaginé entre moi-même... et Dieu. Je vous assure qu'il n'y a rien là d'irrespectueux, car s'y trouve toute ma foi.

Il lui tendit le parchemin:

[rp]- Toute ma vie, j'ai cherché la voie qui mène à Dieu...

- Je sais...

- ... et maintenant que je l'ai trouvée, je ne peux le croire. C'est comme si j'étais là, en train de me parler à moi-même.

- C'est bien ce que tu es en train de faire.

- Cela ne ressemble pas à ce qu'est censée être une communication avec Dieu.

- Tu veux des tambours et des trompettes? Je verrai quelles dispositions Je peux prendre.

- Tu sais, n'est-ce pas, que certains vont qualifier tout ce dialogue de blasphème, surtout si Tu continues d'y apparaître sous les traits d'un petit malin.

- Permets-Moi de t'expliquer une chose. Tu t'imagines que Dieu n'apparaît que d'une façon dans la vie. C'est une idée très dangereuse.
Cela t'empêche de voir Dieu partout. Si tu crois que Dieu ne regarde que dans une direction, n'a qu'une voix ou n'existe que d'une façon, tu vas Me croiser jour et nuit sans Me voir. Tu vas passer toute ta vie à chercher Dieu sans Le trouver. Parce que tu cherches un Dieu masculin. J'utilise cela comme exemple.
Il est dit que si tu ne vois pas Dieu dans le profane et le profond, tu ne verras que la moitié du tableau. C'est une grande Vérité.
Dieu est dans la tristesse et le rire, dans l'amer et le doux. Il y a un but divin derrière chaque chose et, par conséquent, une présence divine en tout.
Penses-tu que Dieu soit incapable de rire? T'imagines-tu que Dieu n'apprécie pas une bonne blague? Crois-tu que Dieu soit dépourvu d'humour? Je te le dis c'est Dieu qui a inventé l'humour.
Dois-tu parler tout bas lorsque tu Me parles? L'argot et la langue populaire ne sont-ils pas dans Mes cordes? Je te le dis, tu peux Me parler comme à ton meilleur ami.
Crois-tu, vraiment, qu'il y ait un mot que Je n'aie jamais entendu? Un spectacle que Je n'aie jamais vu? Un son que Je ne connaisse pas?
Penses-tu que Je méprise certains tandis que J'en aime d'autres?
Je te le dis, Je ne méprise rien. Rien ne Me repousse. C'est la vie, et la vie, c'est le cadeau; le trésor indescriptible; le saint des saints.
Je suis la vie, car Je suis l'étoffe de la vie. Chacun de ses aspects a un but divin. Rien n'existe sans qu'il y ait une raison comprise et approuvée par Dieu.

- Comment est-ce possible? Et le mal que l'homme a créé?

- Tu ne peux rien créer -ni une chose, ni un objet, ni un événement, ni aucune expérience d'aucune sorte- qui soit hors du plan de Dieu. Car le plan de Dieu est que tu crées tout ce que tu veux : la moindre chose. C'est dans cette liberté que repose l'expérience de Dieu en tant que Dieu, et c'est l'expérience pour laquelle Je T'ai créé. Ainsi que la vie même.
Le mal, c'est ce que tu appelles le mal. Mais même cela, Je l'aime, car ce n'est qu'à travers ce que tu appelles le mal que tu peux connaître le bien; ce n'est qu'à travers ce que tu appelles l'œuvre du Sans-Nom que tu peux connaître et accomplir l'œuvre de Dieu. Je n'aime pas plus le chaud que le froid, le haut que le bas, la gauche que la droite. Tout est relatif. Cela fait partie de ce qui est.
Je n'aime pas davantage le "bien" que le "mal". Pilatos est allé au Soleil. Quand tu comprendras cela, tu comprendras Dieu.

- Ma vie n'est pas parfaite, loin de là. Je ne suis pas parfait. En fait, je suis un tas d'imperfections. Je souhaite -parfois, je souhaite de tout mon cœur- pouvoir corriger ces imperfections, savoir ce qui provoque mes comportements, ce qui déclenche mes égarements, ce qui continue de me faire obstacle. C 'est pourquoi je suis venu vers Toi, j'imagine. Je n'ai pas pu trouver les réponses tout seul.

- Je suis content que tu sois venu. J'ai toujours été là pour t'aider.
Je suis là, maintenant. Tu n'as pas à trouver les réponses tout seul.
Tu n'as jamais eu à le faire.

- Mais cela semble si... présomptueux... de tout simplement m'asseoir et dialoguer ainsi avec Toi - sans parler d'imaginer que c'est Toi, Dieu, Qui es en train de répondre - je veux dire, c'est complètement fou.

- Pourquoi te trouves-tu fou du fait que tu entretiens un dialogue avec Dieu? Crois-tu en la prière?

- Oui, mais c'est différent. La prière, pour moi, a toujours été à sens unique. Je demande, et Dieu reste immuable.

- Dieu n'a jamais répondu à une prière?

- Oh oui, mais pas verbalement, Tu vois. Oh, j'ai eu toutes sortes de choses qui sont arrivées dans ma vie qui, j'en étais convaincu, étaient une réponse -une réponse très directe- à la prière. Mais Dieu ne m'a jamais parlé.

- Je vois. Alors ce Dieu auquel tu crois, ce Dieu peut tout faire, sauf parler.

- Bien sûr, Dieu peut parler, si Dieu le veut. Seulement, il semble peu probable que Dieu veuille me parler.

- C'est la racine de tous les problèmes que tu rencontres dans ta vie, car tu ne te considères pas suffisamment digne pour que Dieu te parle.
Pour l'amour d'Aristote et de Christos, comment peux-tu jamais t'attendre à entendre Ma voix si tu n'imagines pas mériter qu'on t'adresse la parole?
Je te dis ceci J'accomplis un miracle, en ce moment, car Je parle non seulement à toi; mais à chacune des personnes qui ont saisi ce parchemin et qui lisent ces paroles.
C'est à chacune d'elles que Je parle, à présent. Je sais qui est chacune d'elles. Je sais maintenant qui trouvera sa voie jusqu'à Ces mots et Je sais que -comme pour tous Mes autres messages- certains seront capables d'entendre, et Certains seront capables de seulement écouter, mais n'entendront rien.[/rp]

Il fit un regard amusé à son élève.

Je vois beaucoup d'humilité là ou vous pensez que je vais voir de l'art présomptueux, voir blasphématoire.

Il n'est pas difficile de mettre des mots dans la bouche de Dieu. Beaucoup le font d'ailleurs. Avec plus ou moins de réussite et de justesse d'ailleurs!

Il sourit.

Guillaume était très claire dans sa vision de la foy, non pas qu'il "savait" Dieu, mais Il croyait en Dieu d'une manière qu'il savait droite. du moins de son point de vue.

Mon fils, n'ayez pas peur! Mais j'avoue que je fais de même!

Il rit.

Ce qui me fait aussi sourire dans votre petite discutions avec Dieu, c'est que vous laissé planner un Doute. Un doute sur qui a bon dans sa manière de Croire en dieu. C'est presque litigieux.

Il le regarda fixement.

N'aurait vous pas une de ces idées bizarre de tolérance dans votre esprit?

Il sourit. Le sujet là aussi était très clair dans son esprit, mais Guillaume n'était pas du genre a vouloir faire entrer de force une idée dans une tête qui vient à peine de faire sa demande de baptême. Il aurait bien le temps plus tard. A tête reposer.

Je suis sur que nous en parleront longuement sans avoir pour autant envie d’écouter l’autre. C’est souvent ainsi. Donc réservons ce sujet à plus tard! Atour d’un autre gobelet de vin!

Angel_de_chevelu a écrit:: - Merci, mon bon père, de m'avoir consacré de vostre temps. Je suis fin prêt pour la cérémonie, votre date sera la mienne.
J'aimerai cependant que vous m'expliquiez ces histoires de parrains et marraines, si elles sont fondées.
Car cela me fait soucis: toutes mes connaissances sont soit inaptes à ce rôle, soit trop loin d'ici pour m'assister. Que dois-je faire ?

Guillaume tournait la tête vers la fenêtre.

Alors le parrains ou la marraine biensur, voire les deux, ont un rôle de directeurs et de garde de la Foy.

Ils se doivent de guider le nouveau fidèle dans la foy Aristotélicienne. D'ailleurs beaucoup de parrains l'oublient.

Ils ne sont pas obligatoire, mais ils sont forcément baptisés.

Mais nous pouvons nous arranger. La cathédrale de chambery vous irait-elle? ou cela n'est pas encore assez étendu pour que vos parrains et marraines possibles soient présent? Sinon nous pouvons nous baptiser encore ailleurs.

[hrp]Le ailleurs désigne le forum secondaire Wink

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